Peut-il être néfaste d’avoir trop de «bon» cholestérol?

9 avril, 2019 , ,

On entend souvent dire que pour prévenir les maladies cardiovasculaires, il faut diminuer le «mauvais» cholestérol LDL et augmenter le «bon» cholestérol HDL. Mais est-il possible d’avoir trop de «bon» cholestérol? Continuez à lire pour connaître la réponse!

Le cholestérol est un gras nécessaire au fonctionnement de l’organisme. Il entre notamment dans la composition des membranes cellulaires et permet la synthèse de nombreuses hormones. Il n’est pas soluble dans le sang et doit donc y être transporté par des protéines, avec lesquelles il forme des complexes que l’on appelle lipoprotéines. Le cholestérol peut, dans le sang, être lié à deux principaux types de « transporteurs » :

         1)  Les LDL (« Low Density Lipoproteins »)

Le cholestérol-LDL est qualifié de «mauvais cholestérol». Les LDL amènent le cholestérol du foie vers le reste de l’organisme. Lorsque ce dernier se retrouve en excès, il s’accumule sur la paroi des artères et forme une plaque, ce qu’on appelle l’athérosclérose. Avec le temps, il peut y avoir formation d’un caillot obstruant la circulation sanguine. Si l’obstruction survient dans une artère du cœur, ceci provoque un infarctus du myocarde (crise cardiaque).  Si elle survient dans une artère du cerveau, on parle d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Un excès de cholestérol-LDL augmente donc le risque de maladies cardiovasculaires.

         2)  Les HDL (« High Density Lipoproteins »)

Le cholestérol-HDL est qualifié de «bons cholestérol». Les HDL transportent l’excès de cholestérol de l’organisme vers le foie pour qu’il soit éliminé. Ainsi, un taux élevé de cholestérol-HDL est associé à un risque cardiovasculaire plus faible.

Bilan lipidique

De façon générale, les valeurs normales sont un taux de LDL-cholestérol inférieur à 3.5 mmol/L et un taux de HDL-cholestérol supérieur à 1 mmol/L chez l’homme et supérieur à 1.3 mmol/L chez la femme. Par contre, les valeurs cibles dépendent de l’âge du patient et des autres facteurs de risque cardiovasculaire. Elles varient aussi légèrement selon les pays.

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Auteur

Kathryn Adel
Kathryn possède un baccalauréat en nutrition ainsi qu'un baccalauréat et une maîtrise en kinésiologie, tous de l’Université Laval. Elle est membre active de l’Ordre professionnel des diététistes-nutritionnistes du Québec (ODNQ) ainsi que de l’Academy of Nutrition and Dietetics américaine. Elle possède également la certification de l'université Monash sur le protocole FODMAP pour le traitement du syndrome de l'intestin irritable et a une grande expérience clinique en la matière. Athlète de demi-fond accomplie, elle a couru pour les équipes Montréal-Olympique et Rouge et Or. Kathryn se spécialise en nutrition sportive, perte de poids, diabète, santé cardiovasculaire et gastro-intestinale.

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