Faire des économies et diminuer votre empreinte écologique est quelque chose qui vous intéresse?
Pourquoi ne pas tenter de diminuer votre consommation de viande au quotidien? Votre portefeuille et la planète s’en porteraient mieux.
Voici des trucs pour y arriver!
En remplaçant quelques fois la viande dans vos assiettes par des protéines végétales, votre portefeuille s’en portera mieux. La viande coûte souvent cher et lorsqu’on a plusieurs bouches à nourrir ou encore qu’on est étudiant et que les revenus se font rares, les moyens d’économiser sont précieux. Les protéines végétales comme le tofu ou les légumineuses sont d’excellents substituts à la viande et sont donc une belle alternative aux produits carnés. En effet, ils se cuisinent facilement et s’incorporent à plusieurs recettes comme les sautés, les soupes, les salades, etc.
En comparaison, 100 grammes de tofu et de légumineuses coûtent 0,44 $ et 0,41 $ respectivement alors qu’un rôti de bœuf en coûte 2,86 $ pour la même quantité.
Êtes-vous convaincu?
Finalement, l’impact écologique de l’élevage est aussi un élément très important à prendre en compte. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), toutes filières de production animale confondues, cette industrie serait responsable de 14,5% de toutes les émissions de gaz à effet de serres (GES) d’origine anthropique, c’est-à-dire produites par l’humain. À quantité égale, la production bovine génère 13 fois plus de GES que la production du poulet et 57 fois plus que celle de la pomme de terre.
De plus, une étude publiée par Soret et coll. en 2014 dans la revue scientifique American Journal of Clinical Nutrition, indiquait que les émissions de GES produites par un semi-végétarien et un végétarien seraient respectivement réduites de 22% et 29% comparativement à celles produites par un non végétarien. Ainsi, lorsqu’on consomme moins de viande, on aide également la planète!
Si vous n’étiez pas convaincu, j’espère que vous l’êtes maintenant!
Tout d’abord, l’initiative de diminuer la consommation de viande se voit un peu partout dans le monde, avec des mouvements comme le «lundi sans viande» au Québec.
Une autre façon de commencer tranquillement à réduire sa consommation de viande est de se limiter à un seul repas par jour contenant de la viande.
Ensuite, il existe une tendance alimentaire assez récente qui se nomme flexitarisme. Il s’agit d’un végétarisme dit flexible. En effet, un flexitarien mangera quelques repas de viande par semaine, mais tentera d’en minimiser sa consommation.
Ainsi, le flexitarien pourra opter dans son quotidien pour des repas majoritairement végétariens, mais se permettra des repas de viande lorsqu’il est au restaurant ou lorsqu’il mange chez des amis par exemple. Ce type d’alimentation offre une belle alternative au régime végétarien et peut être une façon de réduire sa consommation de viande.
Finalement, une multitude de recettes végétariennes sont disponibles en un clic sur Internet. Vous n’avez pas Internet? Pourquoi ne pas aller louer des livres sur le sujet à votre bibliothèque de quartier ou encore arpenter votre librairie préférée pour vous munir d’un livre végétarien qui s’accorde à vos goûts et besoins.
Par Anne Bisson-Petit, stagiaire en nutrition pour Hélène Baribeau, nutritionniste
Sources:
Philis W, et coll. Health benefits and risk associated with adopting a vegetarian diet. Rocz Panstw Zakl Hig. 2014;65(1):9-14.
Soret S, et coll. Climate change mitigation and health effects of varied dietary patterns in real-life settings throughout North America. Am J Clin Nutr. 2014;100(Supplement 1):490S-495S.
Benzie IF, Choi SW. Antioxidants in food: content, measurement, significance, action, cautions, caveats, and research needs. Adv Food Nutr Res. 2014;71:1-53.
Singh PN, et coll. Does low meat consumption increase life expectancy in humans?. Am J Clin Nutr. 2003;78(3 Suppl):526S-532S.
Fleming JA, et coll. Dietary Patterns that Decrease Cardiovascular Disease and Increase
Longevity. J Clin Exp Cardiolog. 2013.
Kushi LH, et coll. American Cancer Society Guidelines on Nutrition and Physical Activity for Cancer Prevention: Reducing the Risk of Cancer With Healthy Food Choices and Physical Activity. CA: A Cancer Journal for Clinicians. 2006;56(5):254–281.
Myung SK, et coll. Effects of antioxidant supplements on cancer prevention: meta-analysis of randomized controlled trials. Ann Oncol. 2010;21(1):166-179.
Manuel de nutrition clinique, section végétarisme
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=indice_tac_nu (consulté le 7 octobre 2014)
/blog/article/etes-vous-un-flexitarien (consulté le 8 octobre 2014)
Hélène Baribeau. Manger mieux pour être au top, Chapitre 9 : Éloignez le cancer de vous
https://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-101/what-is-a-risk-factor/diet/meat/?region=on
Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
On peut aussi coupe de moitié sa portion de viande, meilleur pour la ligne en prime.
Mr Mlle
j’aime bien que l’ont disse que l’élevage produit plus de GES
oui sais correct,mais produire les végétaux ,combien de pesticide,insecticide,engrais,sont injecter dans le sol,
pour l’élevage en pisciculture,combien de tonne de poison sont pêcher pour nourrir ses élevages qui eux pollue en rejetent dans les rivières les résidus, on devrais mètre l’accent sur achat local,quand je dis local ,je parle du producteur qui est dans votre cour,pas au USA ou Chine,mais élever ici,poulet,porc, légume,plus dur pour les gens de la ville,bien juste a lire les étiquettes sur les emballages,et ont sauveras des tonnes de diesel des bateaux trains camions avions, mais j’ai diminuer ma consommation de viande quand même,sa fait pas de tore
bien a vous R.Dalpé
région St-Hyacinthe