Avez-vous déjà entendu dire qu’il était meilleur pour la santé de choisir des aliments à indice glycémique faible? Voici des explications pour vous éclairer sur le sujet!
L’indice glycémique (ou index glycémique) permet de classer les aliments selon leur effet sur la glycémie. Plus un aliment a un indice glycémique élevé, plus il contribue à augmenter le taux de sucre dans le sang rapidement. Au contraire, un aliment à indice glycémique faible est digéré et absorbé plus lentement, et donc cause une élévation plus lente de la glycémie. Divers facteurs influencent l’indice glycémique des aliments, comme par exemple les types de sucres qu’ils contiennent, leur teneur en protéines et en gras de même que la cuisson.
L’indice glycémique ne tient pas compte de la quantité de glucides consommés, qui a aussi un effet sur la glycémie. C’est pourquoi le concept de charge glycémique a été développé comme mesure du potentiel global de l’alimentation à élever la glycémie. En effet, alors que l’indice glycémique compare le potentiel de différents aliments à élever la glycémie pour une même quantité de glucides, l’élévation de la glycémie suite à l’ingestion d’aliments dépend aussi de la quantité de glucides réellement ingérés. Par exemple, le melon d’eau a un indice glycémique élevé et donc risque de ne pas être considéré comme un aliment de choix pour une diète à indice glycémique faible. Cependant, le melon d’eau contient seulement 5 g de glucides par 100 g d’aliment et a donc un effet minime sur la glycémie, c’est pourquoi sa charge glycémique est faible. Le tableau suivant présente les valeurs associées à des aliments à indice et charge glycémiques faibles, moyens et élevés.
Valeurs associées à un indice glycémique (IG) et charge glycémique (CG) faible, modéré et élevé
capsules intéressantes, mais malheureusement depuis que j’ai fait un infarctus suivi d’un triple pontage, j’ai une relation vraiment compliquée avec la nourriture maintenant. J’ai fait attention toute ma vie à ne pas manger de gras dans les viandes, je suis sédentaire depuis plusieurs années, je déteste faire de l’exercice pour moi c’est vraiment une perte de temps, donc depuis décembre j’ai perdu 40 livres, je n’ai plus aucun intérêt à manger maintenant, surveiller sucre, gras, sel, plus de fibres, de protéines etc. ça me tue. Manger santé faut aimer cuisiner (ce que je déteste) et avoir les moyens financiers aussi, tout ce qui a moins de gras, sel ou sucre et généralement plus cher, et lorsque les industries coupent dans le gras, ils rajoutent soit du sel ou du sucre, on ne s’en sort pas, faut choisir celui qui semble le moins néfaste, c’est une vraie jungle, alors pour moi maintenant je n’ai plus aucun intérêt à manger, tout ce que je mange est sans saveur et inintéressant, j’essaie de combler de temps en temps avec des suppléments comme de l’Ensure quand j’en ai les moyens. Désespérée.
Bonjour Lyne,
Il ne faut pas nécessairement « aimer » cuisiner. Vous pourriez choisir des recettes simples pour vous habituer à cuisiner des plats santé
Bonjour,
Je trouve l’article très intéressant mais j’aimerais en connaître davantage. Outre la référence du site web donné à la fin, avez-vous d’autres références à me transmettre?
Je surveille mon alimentation et le médecin m’a diagnostiqué une stéatose hépatique et me suggère fortement de surveiller l’ingestion de sucre sous toutes ces formes. Je crois qu’augmenter mes connaissances sur la charge/ index/ indice glycérique serait très approprié pour ma situation et contribuerait ã améliorer ma santé. Merci ã l’avance et continuez votre beau travail.
Bonjour Michèle,
Pour la stéatose hépatique la principale recommandation est la perte de poids, mais considérer l’indice et la charge glycémique peut aussi être bénéfique. À ma connaissance, il n’existe pas d’études sur la charge et indice glycémique et la stéatose hépatique spécifiquement. À la fin de l’article, il y a 2 références. Si vous allez voir la deuxième référence, il y a des centaines d’autres références qui sont aussi citées. Revoici la référence:
Adel, K (2014) Indice et charge glycémiques de l’alimentation et relations avec l’obésité et le syndrome métabolique au sein de l’étude des familles de Québec (QFS). Mémoire de Maîtrise. https://corpus.ulaval.ca/jspui/bitstream/20.500.11794/25199/1/30582.pdf