Nous n’avons pas tous les mêmes goûts et… dégoûts. Mais nous possédons tous environ 4 000 récepteurs sensoriels gustatifs, principalement localisés sur la face dorsale de la langue (75 %); le reste étant distribué sur le palais, le pharynx et la partie supérieure de l’oesophage.
Chaque type de récepteur peut être stimulé par une variété de substances chimiques mais est particulièrement sensible à une catégorie particulière. En fait, au 19ème siècle, le physiologiste allemand Adolf Fick a défini quatre saveurs fondamentales: sucré, salé, acide et amer.
Une cinquième, l’umami (qui signifie « savoureux » en Japonais) a été ajoutée aux autres depuis les années 1980. Il s’agit de la saveur particulière que l’on retrouve, par exemple, dans les bouillons de viandes, les fromages, les champignons, et qui est reliée à la présence de l’acide glutamique.
Cette classification en cinq goûts primaires est un peu réductrice, car d’autres saveurs n’y figurent pas: par exemple la saveur astringente (thé) et la saveur piquante (piment).
Les informations transmises au cerveau sont élaborées et mémorisées avec nos sensations de plaisir ou déplaisir. Le goût s’affine avec l’habitude et l’expérience, il est donc nécessaire de l’entraîner.
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 25 février 2012.
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