Avec la saison de croissance qui est en plein essor, on devrait penser à ajouter le plus possible d’aliments locaux dans notre assiette. Pourquoi favoriser nos fermiers locaux? Les petites fermes locales ont un impact positif au niveau économique, social et environnemental. On peut prioriser nos achats en commençant dans notre communauté, ensuite dans notre région, notre province et finalement notre pays. Un aliment est dit « local » s’il respecte la distance-limite de 100 miles (160 km) de notre maison.
Les produits sont cueillis à leur meilleur et par la suite vendus dans un laps de temps court, habituellement dans les 24 heures suivant la récolte. La saveur est donc supérieure. En achetant du fermier, il est possible de lui poser des questions comme la provenance du produit et les méthodes utilisées pour la culture et la récolte. On peut apprendre beaucoup sur le produit.
La disponibilité des légumes et fruits va avec les saisons. On mange donc des produits qui sont à leur meilleur et on économise la plupart du temps. De plus, les fermiers qui cultivent pour un marché local et surtout sans intermédiaire vont favoriser le goût, la nutrition et la diversité des produits lors de la sélection de la variété qui sera cultivée. Contrairement aux marchés conventionnels où les cultures supportant bien le transport et la récolte mécanique sont favorisées. Une plus grande diversité offerte par le fermier se traduit par une plus importante diversité nutritionnelle pour le consommateur.
La distance entre la récolte et la table est beaucoup plus courte que dans le cas des produits conventionnels. Il y a donc une perte moins importante de nutriments pour certains produits tels que les tomates, abricots, pêches, poivrons rouge, chou frisé, brocoli et haricots verts. En revanche, les pommes, oranges, pamplemousses, carottes conservent leur valeur nutritive lors du transport.
Le laps de temps étant court de la récolte à la table pour un produit local, il y a moins de manipulation avant la vente, minimisant ainsi le risque de dommages et de contamination. Il est à noter que les tomates, les légumes feuillus et les pêches sont plus susceptibles à la contamination croisée de pathogènes.
L’argent dépensé chez les fermiers locaux reste proche de nous et est réinvesti dans notre communauté. De plus, des relations au sein de la communauté se forment.
Lorsqu’on appuie nos fermiers, on encourage le maintien des terres agricoles qui se trouvent à proximité de notre communauté. Aussi, il y a moins d’émissions de gaz à effet de serre suite au transport de la ferme à la table. Présentement, on estime en moyenne que les produits conventionnels proviennent d’une distance de 2400 km.
Finalement, les petites fermes sont plus ouvertes à adopter des méthodes écologiques. Elles contribuent souvent à la diversité des cultures et des insectes, en plus d’utiliser généralement moins de pesticides.
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